• Quand je fais du tai ji du qi jong je chasse de moi les « idées ». Je ne me concentre pas sur la mémorisation.

     

    Quelque soit ta concentration, elle est mentale, de n'est pas toi qui « sais » le tai-chi, c'est ton corps, mais tu ne peux pas l'aborder autrement, car là où tu emmènes ton corps tu emmènes aussi ton esprit.

    Ce qui compte comme tu dois le saisir en ce moment, ce n'est pas ce que l'esprit en pense, mais ce que le corps en sait.

     

    Mon corps joue le tai-chi tout seul c'est vrai !

    Mais Ron le cerveau a ses propres exigences de « penser », comment imaginer une position neutre au sein de cette activité créatrice de dialogues ?

     

    Je crois que le « cerveau » (pour reprendre ton expression) a ses propres exigences de « penser », comment imaginer une position neutre au sein de cette activité créatrice de dialogues ?

    Les deux premières images symbolisent l'activité rationnelle dirigée (premier plan), il est donc possible de prendre une position éloignée, et l'éloignement du bruit, n'est-ce-pas déjà renouer avec le silence ?

     


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  • Ta question sur la cohérence m'a paru s'appliquer à la démarche intellectuelle, mais j'aurai du me douter...

     

    J'explique : si avant de faire le premier pas, tu n'es entier, qui fait le second, ou finalement l'ultime, si tu ne rassembles pas en chemin les éparpillements naturels ? Peu importe peut-être puisque tu te dis simplement compliqué.

     

    La pomme n'est-elle pas entière dans la fleur ?

    La fleur n'est-elle pas entière dans la branche ou l'arbre qui la porte ?

    L'arbre n'est-il pas entier dans la graine qui est son origine ?

    Qu'y a-t-il à rassembler ? De quels éparpillements parles-tu ?

    N'allons-nous pas d’entièreté à de nouvelles entièretés ?

     

    Je me brûle la langue en buvant un thé trop chaud... crois-tu que les cellules de mon corps qui sont occupées à régénérer le lieu de l'inflammation vont dans le sens d'une décision que je prendrais à ce moment-là au sujet de quoi que ce soit ?

     

    Bien sûr que non, les cellules sont autonomes et ne suivent pas une décision que tu prends. Mais je ne nie pas que les décisions qui sont prises à un niveau plus profond en règle générale interviennent bien dans les décisions de nos cellules, comme je ne nie pas que quelle que soit la profondeur de cex niveaux, elles peuvent être rapprochées de la surface.

     

    Non, même si elles concourent à faire en sorte que quelque chose en moi aboutira à son intention. Ce que je nomme cohérence c'est cette unité de toutes les pièces du corps pour se rejoindre dans l'intention. On dit dans le Védisme qui si on atteignait la cohérence, on ne pourrait pas vivre plus de quinze jours sans s'effondrer, sans perdre sa forme humaine.

     

    Si tu nommes « cohérence » en effet le « grand principe » qui semble habiter l'infiniment petit, comme l'infiniment grand, le « principe de l'intention », il me faut réentendre ta question.

    J'ajouterais qu'on ne pourrait pas vivre une seule seconde sans changer de forme.

     

    En quelques mots, elle disait : que nous pouvions choisir à la naissance soit quelles cartes nous étaient données soit de nous les laisser attribuer selon la « chance », destin, sort, etc.

    Dit autrement: que nous décidions à la naissance quelles sont nos cartes ou à quel destin nous nous laissons aller.

    Deux attitudes : l'une intentionnelle relevant d'une volonté inconnue, l'autre bon enfant, paisible et insouciante...

    Elle ajouta que la naissance n'est pas un moment du passé relatif à notre conception... certains ne naîtraient jamais... mais la naissance est le moment où enfin nous décidons de choisir les cartes que l'on va jouer... et peu importe ce qu'il advient.

     

    Là, il me semble que c'est à chaque instant que se présente cette impression de chois, pas plus à la naissance que chaque jour, mais ai-je dit impression ?

     

    Alors la cohérence est l'intégration dans chacune des parties de notre être de cette intention que l'on ne peut plus remettre en question, jamais. De là ma question : comment au mieux intégrer, vibrer dans l'unité d'une seule intention ? Lorsqu'on est aussi multiple que divers, aussi continu que peut l'être un corps hétéroclite en perpétuelle reconstruction ?

    Ta réponse n 'éclaircit pas le sens « sens » du premier pas.

    Ta simplicité n'est-elle pas une équivoque qui te permet de glisser hors de tes cartes ?

     

    Nous faisons au mieux de toute façon, quels que soient notre conscience, nos désirs et ambitions, nos peurs et regrets, nous faisons au mieux ! Le « petit » est en continuelle reconstruction parce que le « grand » est en continuelle invention. Il n'y a pas de question en fait (vibrer, intégrer au mieux dans...) c'est ce que nous faisons que nous le voulions ou pas.

    Si la simplicité doit permettre de glisser « hors de », je prends. Si elle doit permettre de me fondre « en de », je prends. Mais qu'en penses-tu ?

     


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  • Evolution?

    100 000 ans est une marque symbolique pour moi et non réellement historique. Cette période situe l'apogée de Néandertal et précède de peu sans doute Cro-Magnon. Il est admis pour ces deux hominidés, qui utilisent un langage sophistiqué, que leur esprit fonctionne comme le nôtre. En fait il y avait sans doute une large différence entre ces deux-là, comme il y avait une large différence entre Néandertal et les singes.

    La pensée est présente dans toutes les formes de vie, chaque organisme possède ses propres complexités et ses limites selon son espèce. Le «penseur» apparaît dès que la plus petite organisation de la pensée est observable, je pense qu'il est présent chez la plante, par conséquent présent aussi dans toute la lignée dont l'espèce l'humaine est issue depuis des millions d'années, son élaboration a suivi le même chemin que son évolution générale.

    Comprenons-nous bien, je ne parle pas de ratage ou de déformation regrettable. Tout ce qui est arrivé est «juste», il n'y rien à redire selon moi. Je ne porte aucun jugement de valeur sur les faits probables de l'histoire.

    Ce qui a représenté le piège le plus important pour notre espèce? Quand son esprit se révéla assez «puissant en raison» pour lui permettre de dominer les grands prédateurs, de pratiquer l'élevage ou l'agriculture, quand l'homme s'est senti apte à trouver les réponses à ses problèmes principaux, il s'est aussi senti apte à trouver des réponses à toutes sortes de mystères, à inventer des dieux, à devenir magicien.

    A ce stade plus rien ne semblait pouvoir lui résister, il s'est senti le maître du monde et a développé sa pensée et son «penseur» autour de cet axe. Son «penseur» ne cesse de luis répéter 100 fois par minute : je suis le maître du monde !!! Tout ma'appartient !!! Car je suis suprêmement intelligent !!!

     


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  • Ils ont vu, qu'il fallait rompre et non pas s'accorder

    Ils ont vu, que le mystère resterait entier

    Ils ont vu, dieu et diable, s'effacer des cieux obscurs

    Ils ont vu, que seuls il leur faudrait marcher, sans jamais se retourner

    Ils ont vu, un monde finir avec eux...

     

    Les plus vaillants marchaient devant, leurs rires tonitruants

    Derrière, les visages emprunts de trop de sérieux,

    En leur oreille encore la rumeur

    Aucun pour s'attarder, se pencher, retenir

    Le temps n'était plus aux regrets

    Ensemble, ils avançaient.

     

    Ils passaient et personne ne les voyait

    Les temps n'étaient plus aux révélations.

     


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  • Alors oui, il semble bien que la « non-violence », qui n'est pas le contraire de la violence, soit un acte créateur, révolutionnaire.

    Krishnamurti, parle de l'amour qui sauve, de l'amour qui est communion totale, une flamme sans résidu.

    Il s'est adressé au plus grand nombre disant que sa personne n'a pas d'importance, répétant tout au long de sa vie que c'est ce que nous engageons nous-même qui l'est ! Il dit, pas de maître, pas d'église. Il dit, la liberté précède, et cette liberté est solitude.

    Crois-tu que nous puissions faire cela à deux ?

     

    C'est certain, cela fait deux mille ans qu'on en parle, mais on en a parlé sans comprendre.

    Aujourd'hui on en parle presque plus, quelques personnes comme toi ou Krishnamurti, mais on comprend aujourd'hui.

    Que comprend-on ? Que ce n'est pas, ça n'a jamais été une question de bon goût, c'est une question de vie ou de mort, aujourd'hui on sait que le temps est la seule valeur essentielle.

    Bien sûr que je ne remets pas en cause l'harmonie de la nature, je crois que la question n'existe que pour l'homme, mais je me demande c qui se passerait pour l'ensemble du « vivant » si l'homme se retournait, car c'est cela une révolution.

    Oui Michelle, je le crois, nous pouvons le faire à deux, à trois, etc., c'est pour moi ce que nous faisons depuis le début. Je n'avais pas compris le sens de ta question sur l'allié, parce qu'il était évident pour moi qui si je communiquais avec toi, c'est que je suis ton allié, parce que ce que nous faisons nous dépasse Michelle.

    Chaque jour je te découvre l'esprit plus claire, cette clarté était déjà là, je le sais, et je pense que si tu me la montres plus, c'est que tu as laissé grandir ta confiance en moi, je te remercie de cela Michelle.

    Nous le faisons, chacun de nos mots vers l'autre est un effort de révolution.

     


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