• N’en vouloir à personne  

    Tout cela est juste  

    En vouloir à quelqu’un, c’est faire un mauvais choix et de nouveau perpétuer cette habitude de mauvais choix  

    En vouloir, c’est tricher, remplacer la bonne action par la mauvaise  

    Je les aime pour ce qu’ils sont devenus, pour ce qu’ils deviennent  

    Je les suis jusqu’au bout, prenant leurs mains tendues sans relâche  

    Là est le bon choix, car si nous ne savons les aimer, nous ne savons pas non plus nous aimer, ni aimer la vie  

    La seule façon de rendre hommage à la nature est de tout accepter en confiance  

    La colère et les ressentiments sont de même nature que ce qui nous a fait faire le "mauvais" choix, à chaque fois  

    Et comme j’aime la nature, j’obéis à son ordre d’aimer tout ce qu’elle a fait sans rejet ni jugement  

    Car si je ne sais faire cela, je ne ferai rien de plus  

    Produire du ressentiment, c’est ajouter de l’élan à la force qui va de travers.

     

    Ron Uribe 

     


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  • Parle-moi de ce « fils de l’homme ».

     

    L’appellation « le fils de l’homme » s’applique à tout homme qui sait voir et entendre.

    Je pense que cet usage de la parole est inacceptable et paradoxalement je m’y soumets tous les jours.

    C’est drôle.

    Je sais que c’est une nécessité.

    Je sais que je ne peux pas m’esquiver tous les jours.

    Souvent les gens me bloquent dans mon fauteuil, ou dans la rue, ou me suivent parce qu’ils veulent parler, ou dire ou entendre.

    Je sais que c’est le monde qui est ainsi.

    Mais comme je ne me suis jamais trouvé dans cette position, il y a un moment où je ne l’accepte plus.

    Je me rebelle.

     

    Peu importe ce qu’est la relation dans ce niveau de parole, il s’agit de quelque chose qui dépasse ce que les personnes font.

    Une chose qu’il faut ne pas cesser d’éclairer, car justement pour que tout soit lié et le reste dans la qualité, il est juste que chaque partie soit entière.

    Chaque partie est entière lorsqu’elle sait reconnaitre la nécessité de s’éclairer par elle même.

     


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  • - Pourquoi être en quête de respect, d’amour, de compassion ou d’autre chose ?

    Le concept de la quête est faussé, courrons-nous derrière les trains ?

    Mais nous cherchons notre nourriture. Les besoins du corps nécessitent qu’on fasse un effort, il faut se baisser continuellement, le pain ne vient pas de lui-même à notre bouche.
    Par extension nous adoptons la même attitude vis à vis de choses comme l’affection, l’amour, la paix, le respect, etc.

     Mais le résultat est contraire, comme ce ballon posé devant nous auquel on donne sans le vouloir un coup de pied qui l’envoie plus loin à chaque fois que l’on se baisse pour s’en saisir.

    En matière d’esprit, tout est là déjà, et dés qu’on se met en quête, tout passe derrière un mur de brouillard.

     

    - Je suis convaincue de cela, mais pourquoi y a-t-il un moment où tout semble s’arrêter, et que l’action véritable ne prend plus place dans la maison ?

     

    - A cause de mauvaise habitudes sûrement, pas les tiennes, pas les nôtres, mais celles de notre espèce.

    Trop penser est maintenant dans nos gènes peut-être… mais les mauvaises habitudes peuvent se lâcher, et ce n’est pas insurmontable.

    C’est notre affection pour ces habitudes qui les rendent résistantes.

    Peut-être que le paradoxe est là, cesser de vouloir tout comprendre pour enfin s’en « saisir ».

     


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  • Le seul, fait de se redire que l’on se leurre nous positionne dans une attitude d’éveil

    Sauf si l’on se le dit avec ressentiment

      

    De se redire, oui, sans témoin, parce que le fait de le dire à quelqu’un c’est autre chose

      

    Oui

    Parler à l’autre nous fait tomber dans les pièges de l’ego de toute façon

    Mais pourtant parler à l’autre est une nécessité pour le travail nous n’avons pas le choix

      

    Alors ? Attention et rigueur…

      

    Rigueur et gentillesse

    Acceptation et patience

      

    Oui, gratitude aussi, quelque chose de doux pour l’autre naît là

      

    Oui

      

    Ne jamais renoncer… même si parfois on se sent tellement nul

      

    Oui

     


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  • Ils ont dit : « Jésus est Dieu ! », pour justifier deux mille ans de « non effort », deux mille ans de « non volonté », deux mille ans de mensonges.

    Parce qu’il est Dieu et qu’eux ne sont que des hommes, ils se sont appuyés là-dessus pour ne pas tenter de le comprendre.

     Nous sommes des menteurs par naissance et nous faisons en sorte de renforcer cette attitude par l’éducation de nos enfants.

    Ainsi, le fait qu’ils reprendront sur eux nos routines bien apprises.

    Ils construiront nos excuses en même temps que les leurs.

     

    Ce n’est pas parce que le mensonge est un attribut de naissance qu’on ne peut rien faire contre lui

    On peut renoncer à tout héritage

    En dessous de nos mensonges il y a la vérité, et nous la connaissons très intimement

    C’est bien parce que nous entendons la vérité que nous faisons tant d’efforts pour la recouvrir

     


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