•  Le premier acte de modernité et sans doute le dernier que l’homme ait produit, est celui où il croit que dieu existe et qu’il se positionne par rapport à lui. Et dieu lui dit : « Tu es mon fils, tu es ce que j’ai fait de mieux ! ». Celui-ci justifie tous les autres actes qui suivirent, en fait je pense que nous n’en avons pas inventé d’autre.

    Quel aurait-été le second ? Certainement de comprendre comment ou pourquoi il inventa Dieu !

     


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  • Pour vous qu'est-ce que l'amour ? (le vrai) et Comment peut-on être sûr d'être vraiment amoureux ?

     

    L'amour libère.

    Aimer c'est dans chaque acte qui rend libre.

    Le reste est le reste.

     

    Peut-on aimer sans toucher ?

     

    Comment aimer sans toucher ?

    Le trouble fête dirait : il est impératif de ne pas vouloir toucher pour aimer.
    Mais nous mettons tant de non-sens dans ce terme : aimer ou amour, qu'il y a peu de chances que nous parlions de la même chose.

     


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  • Quel rapport entre le mot « discours » et le mot « regard » ? Lequel est placé devant, lequel est placé derrière ?

    Si je regarde par la fenêtre une scène ou un paysage, que je les détaille à la façon dont le ferait un peintre, et puis que je reproduis sur une feuille de papier ce que j’ai vu ; ce que je dessine sur cette feuille, c’est mon discours. Ce qui est devant moi, correspond au regard, cela n’existe pas (pour moi) s’il n’y a pas le regard. Maintenant, imaginons les fenêtres fermées, il fait nuit dehors, je ne vois plus rien, mais par le pouvoir créatif de l’imagination, je représente sur ma feuille de papier ce paysage qui pour mon esprit se trouve dehors, je suis en train d’énoncer mon discours et ce discours a pour effet de me représenter l’extérieur fidèlement à ce que j’ai dessiné sur le papier. En mon esprit, ces deux opérations sont réversibles.

    Vous pourriez me rétorquer que j’ai beau faire ce discours, cela ne change pas le monde extérieur, qui n’a peut-être aucun rapport avec la production de mon imaginaire. Mais là, nous ne sommes pas en train de parler du monde extérieur, mais du monde intérieur. Si effectivement ce qui se passe dans l’imaginaire n’a pas le pouvoir de modifier ce qui existe au-delà de mes fenêtres, dans mon cerveau, il en va autrement.

    C’est pour cette raison que le rêve fonctionne si bien, le rêve est un discours de l’inconscient qui devient un regard. Quand vous êtes face à ce regard ou dans ce regard, vous vivez par toutes vos fibres, par toute votre chair, par toutes vos cellules la réalité de ce regard.

     


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  • Oui, très certainement, mais êtes-vous déjà mort dans un de vos rêves ? Non, je ne crois pas, « vous » êtes peut-être tombé du haut d’un gratte-ciel, ou peut-être avez-vous été tué par balles ou par un autre de ces moyens de donner la mort, mais vous avez très certainement le souvenir que cet événement n’a pas stoppé votre rêve, que vous pouviez continuer à vous voir évoluer. De-même, vous pouvez ressentir le vertige juste avant de chuter dans un escalier, mais avez-vous ressenti la douleur dans votre corps en dégringolant les marches ? Non, seulement l’angoisse de vous avoir fait mal. Pourquoi ? Parce que dans l’inconscient ou pour l’inconscient, il n’y a pas de personnes, pas d’êtres vivants, non, seulement des personnages, et les personnages sont comme ceux des contes de fée, ils sont réutilisables un grand nombre de fois.

    Si nous ne sommes pas constitués seulement de l’acquis, cela signifie que nous venons au monde avec une forme de mémoire, peut-être devrions-nous dire une forme de connaissance, nous sommes habités sans le savoir clairement, par des parties de l’histoire de nos parents, des parties de leurs processus mentaux aussi, et de ceux de leurs parents, et des parents de leurs parents, ainsi de suite aussi loin que nous pouvons l’imaginer. Cela signifie que nous ne vivons pas seulement notre propre vie, mais que nous vivons encore la vie de nombreuses autres personnes, ou plutôt que notre inconscient nous fait vivre des vies antérieures. Nous fait-il vivre également des vies postérieures ? Je le pense et ça me semble évident.

    Donc, voila en bref quelques raisons de penser que l’inconscient ne naît pas, qu’il ne meurt pas, qu’il se prolonge seulement, raison pour laquelle je disais : l’inconscient ne se sait pas mortel, raison pour laquelle je disais ailleurs dans un sujet voisin : la vie est éternelle, mais le vivant est mortel. Il (l’inconscient) se prolonge dans nos enfants, cela peu de spécialistes le contesterait, mais je crois qu’il se prolonge bien ailleurs aussi, dans les enfants voisins des générations qui suivent, mais encore probablement ailleurs, mais c’est un autre sujet…

     


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  • Je ne suis pas d'accord sur cette affirmation : ""Les autres animaux ignorent qu'ils vont mourir; certains ont le pressentiment du danger de mort, mais seul l'homme sait qu'il va mourir.""

    Je ne doute pas que vous ne faites que répéter ce que vous avez entendu ici ou là, mais c'est absurde.

    Il n'est pas certain que l'humain sache bien qu'un jour il mourra, oui je sais c'est étonnant ce que je dis là, mais il y a savoir et savoir, puis encore savoir et savoir, puis encore savoir et savoir...

    L'humain est sûr d'être éternel, c'est une idée que je propose.

    L'animal est sûr d'être éphémère, c'est une autre idée qui complète la première, malgré les apparences.

    Dans les rêves, l'inconscient le dit : je suis éternel, je ne peux mourir !

     


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