• Penses-tu que notre cerveau a des capacités que nombre d'entre nous ignorons, ou n'exploitons pas selon toi ? Une action à distance donc ?

     

    C'est une interprétation possible de mes mots, mais ce n'est pas la théorie à laquelle je pensais. Pour moi, c'est un fait, le cerveau arrange des réalités, ne me demande pas comment il fait, la science est loin de pouvoir l'expliquer, contrairement à ce que ce que s'imaginent certains, nous connaissons mieux la planète Mars que le cerveau.

     

     Alors comment expliques - tu les exemples que tu m'as donnés?

     

    Le cerveau arrange les réalités, avec quel outil pourrons-nous chercher le sens de ces mots ?

    Je n'en vois qu'un à ma (à notre) disposition, la raison. Le problème, c'est que pour que le raisonnement soit développé de façon pragmatique, objective, il faudrait (conditionnel) pouvoir compter sur un "capital informations" suffisamment et correctement alimenté. Il faudrait aussi occuper une position détachée et neutre, autrement dit, être certain que l'on a pas un avis plus ou moins clair sur la question à défendre. Car toute position préalable sur un domaine (qui plus est, peu ou très mal connu de la part des participants de l'étude en question) comme celui-ci, comme tout autre d'ailleurs, ne manquerait pas de détourner l'analyse et les éléments de raison au profit de cette position avouée ou non.

    J'ai relaté, exposé des faits, ces faits ne diront rien à ceux qui ne les ont pas vécu ou vécu des faits similaires. Ces faits défient la raison, car en aucun cas, ils peuvent être réalisés par le fruit de son travail.

    Or donc, si cela est constaté, c'est à dire, si l'on admet que le cerveau peut entreprendre des tâches incompréhensibles, inconcevables pour la raison, il nous faudra admettre que ce cerveau "possède" plusieurs modes de fonctionnement.

    S'agit-t-il de modes vibratoires, de fréquences, d'ondes, d'énergie, etc ?

    Cela m'est égal, ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est l'observation des états de conscience et les processus qui s'exécutent à partir des mouvements des pensées et des émotions, et d'autres choses encore. Ce qui m’intéresse, ce sont les postions dans l'esprit, car j'ai cru comprendre qu'une position dans l'esprit générait son propre plan des réalités, son propre champ de perceptions, ses propres caractéristiques de conscience, qu'un monde ainsi instauré, un monde complet dans ses règles et ses logiques, stoppait les autres mondes possible pendant une durée indéterminée. Ce qui m’intéresse (et j'invite ceux pour qui ce que je dis ici trouve un écho), c'est le "rêveur" et le "rêvé".

     


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  • La raison comprend une action comme : monter. Elle comprend une autre action comme : descendre. Elle comprend encore une autre action comme : ne pas monter et ne pas descendre, ce qui revient à ne pas bouger. Toutes ces actions sont des "faire", un "non-faire" ne sera jamais produit par la raison, il ne découle pas d'un choix et d'une analyse, mais d'une polarité mentale qui ne se produit d'ordinaire que par accident, choc émotionnel violent, hypnose, état de santé fiévreux, etc... mais certains travaillent leur esprit afin de se retrouver dans cet état beaucoup plus souvent, et les disciplines qui le proposent sont nombreuses de par le monde et portent différents noms, Le raja yoga en est une par exemple. Ces types d'actions, la raison les qualifie comme des actions opposées ou contraires, mais dans le cadre toujours d'un système d'analyse qui lui est propre.

    Le "non-faire" de descendre (qui n'est pas ne pas descendre) est un réel contraire parce qu'il se produit à l'intérieur d'un état mental qui échappe au "moi". Ce qui se produit par l'effet de cet état mental (ou état de conscience) est incomparable à tout autre phénomène, l'entraînement du type sportif ou la plus haute concentration ne sont pas en mesure de produire quelque chose de comparable.

    Par un non-faire, j'ai vu par exemple, un homme neutraliser des agresseurs armés, sans les toucher. Un autre homme traverser une zone occupée par des lions sans qu'ils semblent le voir. J'ai vu un homme tirer à l'arc sur une cible à 80 mètres qui était derrière une butte de terre, donc invisible pour lui, et la flèche toucher un point aussi petit qu'une mouche.

     

    Des preuves ?

     

    Des preuves de quoi ? Tout le monde a l'expérience de ce dont je parle plus haut.
    Par exemple : ne t'es t-il pas arrivé de conduire ta voiture pendant quelques minutes dans une espèce d'absence, ton esprit comme occupé ailleurs dans des "faire" plus importants pour le "moi" et te rendre compte tout d'un coup que tu ne te souviens plus du trajet ni des événements, avec l'impression qu'une autre part de toi a géré, très bien géré d'ailleurs ?

     Le "scientifique" que tu es dira sans doute : mais c'est de la distraction !! ça peut en être comme ça peut être autre chose, la distraction génère souvent des accidents.

    Cet exemple est censé illustré une de ces conditions mentales ordinaires et courantes, quelque chose qui arrive à tout le monde et qui invite à la méditation sur le "comment" le moi se trouve différemment impliqué au niveau de ses moyens de contrôle sur les choix et actes quotidiens, une explication scientifique peut oser avancer une théorie mécanique sur les fonctionnements du cerveau, cela ne s'oppose en rien à des faits. Ce serait comme vouloir opposer des vérités à des réalités.

     


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  • Dans notre quotidien, notre vie donc, la plupart de nos actes, pour ne pas dire tous, est soumise à ce complexe d'esprit : je fais ? je défais ? Ou ne fais pas ?

    L'abandon est toujours une action décidée, par contre, dans le contexte toujours aussi vivant du wu-wei (terme chinois qui signifie "non-agir"), l'abandon est autre chose. Ce n'est point votre personne qui abandonne, mais des "choses" de l'espace mental qui vous abandonnent, vos habitudes par exemple vous abandonnent, vos peurs aussi, pour donner un autre exemple.

    Une action peut être dépouillée d'un certain nombre d'attributs, elle en demeure une action, lorsqu'elle se dépouille d'elle-même et du sujet, elle est une non-action.

    Ne pas confondre ici dans la terminologie et concept utilisés deux notions en apparence synonymes qui sont celles-ci : "ne pas faire" et "non-faire". Ne pas faire serait encore une option, donc une autre forme de faire, comme 3 est une autre forme de 1. Alors que "non-faire" évoque la position zéro de faire, cette position ne se situe pas dans la raison.

    Il ne faut pas chercher à pénétrer le sens de "non-faire" avec des exemples d'état comme grand/petit, chaud/froid. Chaud et froid sont bien entendu des opposés et entre un point chaud et un point froid non définis, il y a beaucoup d'autres opposés.

     


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  • On ne peut aller dans ce monde sans la raison, sous peine de se voir errer dans le labyrinthe de nos interprétations obscures.

    Mais on ne peut aller dans ce monde qu'avec la raison, il nous faut autre chose, sous peine de devoir marcher en borgne et se prendre pour un roi au milieu des aveugles.
    La raison érigée trop haut et bâtie sur elle-même n'est plus qu'une mystique de plus, une mystique qui s'ignore et méprise les autres mystiques.

     

    Je peux m'entraîner à une discipline sportive, comme le saut par exemple, maintenir mon corps au meilleur point de sa condition et ne pas tenter un défi pour lequel je ne me sens pas les aptitudes.

    La raison est un outil, il existe des tas de moyens pour l’affûter, mais elle ne s'oppose pas à l'usage du doute, au contraire le doute est la poignée par laquelle je tiens l'outil.

     


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