• Ce que je dis au fond, n'est pas que toute question appelle une réponse, mais que si la réponse n'était pas déjà, on ne verrait pas surgir la question.
    En ce qui concerne l'échange, disons que je n'y crois pas, ou bien qu'il ne correspond pas à ce que j'idéaliserais. Nous nous servons des autres -très maladroitement j'entends- pour nous voir nous-mêmes, dans ce cas, nous sommes loin de la définition de l'échange et tant mieux, je n'aime pas que les relations humaines se fondent sur des principes "commerciaux", n'en est-il pas ainsi au cœur même de notre psyché ? J'aime le geste qui se fait lorsque les yeux regardent ailleurs, sitôt la branche saisie, chercher la suivante utile à l’ascension.

    Quant à l'ouverture vers l'autre, serait-elle dans cette forme d'attention que je lui accorde afin de le comprendre mieux, de le connaître mieux ? Sur ce point encore je crains le malentendu, il y a cette attention en effet si je désire comprendre ou "connaître" l'autre, mais l'ouverture ne se fait pas par ce moyen je crois, l'ouverture la plus grande survient lorsque les questions et les réponses ne sont plus les règles du jeu qui se jouent entre nous. Elle survient lorsque je tourne le dos en laissant sur le sol quelque chose de nous à ramasser.

     


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  • Quel niveau d'évolution à notre civilisation ?

     

    Il s'agit donc d'évaluer une civilisation, mais laquelle ?

     C'est un peu flou non ?

     C'est quoi une civilisation ?

     Est ce que l'Europe est occupée par une civilisation précise ?

     Est-ce la même qu'en Amérique du nord ? Avant ou après le génocide ?

     Est-ce que la chine est une terre occupée par une civilisation d'un autre type ?

     Est-ce qu'on doit parler de civilisation par rapport à a religion ?

     Les animistes du monde entier, représentent-ils une civilisation ?

     Peut-on parler d'une civilisation Judaïque ou islamique ?

     Ce qui touche au domaine des civilisations comme ce qui touche à la question de l'évolution me semble nécessiter une minutieuse préparation sémantique.

     


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  • La contradiction contamine la pensée rationnelle, nos pragmatismes en sont remplis.
    Comme il s'agit le plus souvent de mécanismes contradictoires invisibles, ils ne nous procurent que très peu de gêne.

    Nous ne savons pas penser, tout simplement. Ce que nous appelons "penser" est un processus flou et informe. Ce que nous appelons raison est folie.

     


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  • Aller se soulager dans les toilettes est encore de la philosophie.
    Je n'y vois pas d'inconvénient, pourquoi pas, cela ne me concerne pas, j'utilise les mots que je crois être les plus indiqués pour communiquer, mais je ne crois pas aux mots pour communiquer sur les "choses" essentielles. Les termes ne sont que des enveloppes, cela dépend de ce qu'elles contiennent.

     


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  • Je ne crois pas que l'enseignement permette d'atteindre des sommets, d'ailleurs cette idée de sommet est précisément une belle démonstration de l'égarement produit par toutes les formes d'éducation. Je me demande bien de quel sommet il pourrait s'agir, il me semble le contraire, je ressens l'utilité, le besoin suprême, intense, de me rapprocher du sol, d'y coller mon oreille avec délicatesse, de plonger ma tête dans les vases d'une rivière, de me mettre nu sur un rocher fouetté par les vents.

    Je pense que je me suis perdu lorsque je marchais vers ces crêtes, les yeux rivés vers des aiguilles dont je pensais qu'elles étaient plantées dans ma chair et que je devais les retirer froidement, il n'y avait qu'une seule façon de le faire, c'était de monter, monter, monter toujours plus haut, afin de me sentir au-dessus, mais au-dessus de quoi ? Au-dessus de qui ?

    Plus je remplissais mes coffres de cette poussière de connaissance, et plus je sentais mon âme se vider. Je ne crois pas à une connaissance qui se laisse entasser dans nos crânes, comme notre argent dans nos coffres, je ne crois pas à la connaissance qui se communique d'homme à homme, Je ne crois pas à la connaissance qui nourrit l'esprit et le satisfait en le faisant roter à longueur de journée sur lui-même.
    Philosopher, réfléchir, raisonner, c'est mieux que rien n'est-ce pas ? Mais ça ne mène pas loin, ça réconforte, ça rassure, ça pète dans les vents.


    La connaissance est partout, tout autour de nous, elle nous touche, elle n'est pas maîtrisable, pas stockable, elle n'est pas à posséder, elle ne peut que nous traverser. et que lui-disons nous ? "Laisse-moi tranquille, je ne suis pas disponible, c'est l'heure pour moi de philosopher..."

     


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