• Cette force prend sa source dans le lien qui s'établit par la conscience, le lien qui nous unit à la terre et à l'animal.

     

    Tu penses donc que parce que tu as gardé ce lien vivant en toi, cette force t'a permis de grandir ?

     

    Mais je ne me sens pas particulièrement grand... pas du tout en fait.

     

    Ha, je ne viens pas te flatter là !

     

    Mais je suis tout petit, non je ne me sens pas flatté, je rectifie les choses telles que je les crois justes.

    Un homme s'éveille et cela signifie qu'il a conscience de sa rienté.

     

    Je disais grandir, non que tu sois grand. « Grandir », être ce que nous sommes.

     

    Plus un homme se sent petit, plus il semble grandir. Mais cette notion de croissance n'est pas une bonne formulation.

     

    Alors quelle est cette juste attitude qui fait que l'on reste connecté, en toutes circonstances ?

     

    La femme qui a son petit enfant tout près d'elle, même celle qui savait dormir d'un sommeil profond que sa nuit lui paraissait tomber au fond d'un puits, cette femme là ouvrait les yeux au moindre murmure de son enfant, et si par malheur une nuit la fièvre le prenait, elle le sentait et ses yeux s'ouvraient par eux-mêmes, le lien avec son enfant ne laissait pas de place aux mauvaises surprises.

    Il ne s'agit point d'un désir, ni celui de grandir, ni celui d'être meilleur, ni celui de marcher vers la lumière, ni celui de perfection, c'est d'instinct qu'il s'agit, l'instinct seul peut nous relier à ce monde dans la qualité et la simplicité

     


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  • Cela se fait.

    On ne peut pas mettre les idées au clair, quand on est à l'écoute de soi, il n'y a plus d'idées non claires.

    C'est le geste, que l'on dit raté, qui sert le plus d'expérience, c'est celui qui contient le plus de vérité, c'est celui qui nous en dit le plus sur l'état des choses.

    Il règle la question des illusions et désillusions.

    L'illusion est liée à notre assurance.

    Assimiler le passé après l'avoir intégré... tout ce que tu dépasses est constitutif.

    Assimiler est en conscience, prêt à être consommé pour de vrai, pour libérer son énergie.

    Il faut un certain temps pour assimiler, prendre en soi, c'est devenir... ce que l'on a absorbé.

    A quoi servent les repères ou à qui ?

     

    Ben, à l'esprit, je suppose... Je ne suis pas convaincue que cela soit nécessaire.

     

    Oui, c'est certain mais répond comme si c'était une question simple.

     

    Si j'étais convaincue de cette nécessité je te dirais cela me sert à moi.

    Comme je n'en suis pas convaincue, je te réponds à l'autre.

     

    Encore plus simple, répond comme un enfant.

     

    A marcher...

     

    A marcher oui, mais sans se perdre, n'est-ce-pas ?

    Donc, les repères servent à s'assurer qu'on ne va pas tomber dans un précipice au lieu de rentrer chez soi.

    Donc, les repères servent à ceux qui ne peuvent pas être sûrs de leur chemin. Ils ne connaissent pas leur chemin, ne savent pas par où il faut passer.

    Les repères cessent d'être utiles à deux catégories de gens, la première, ceux qui connaissent le chemin. La seconde, ceux pour qui n'importe quel chemin est bon.

     

    C'est de ça dont je voulais parler en d'autres mots, question de confiance, en l'intention ?

     

    Bon ben voilà, la question n'existe plus !

     

    Alors pas besoin de repère, puisque tous les chemins sont bons .

     

    Non, tu traduis mal ce que j'ai dit, tu ne peux dire cela que pour toi-même et jamais pour un tiers.

     

    Cela se fait.

    On ne peut pas mettre les idées au clair, quand on est à l'écoute de soi, il n'y a plus d'idées non claires.

    C'est le geste, que l'on dit raté, qui sert le plus d'expérience, c'est celui qui contient le plus de vérité, c'est celui qui nous en dit le plus sur l'état des choses.

    Il règle la question des illusions et désillusions.

    L'illusion est liée à notre assurance.

    Assimiler le passé après l'avoir intégré... tout ce que tu dépasses est constitutif.

    Assimiler est en conscience, prêt à être consommé pour de vrai, pour libérer son énergie.

    Il faut un certain temps pour assimiler, prendre en soi, c'est devenir... ce que l'on a absorbé.

    A quoi servent les repères ou à qui ?

     

    Ben, à l'esprit, je suppose... Je ne suis pas convaincue que cela soit nécessaire.

     

    Oui, c'est certain mais répond comme si c'était une question simple.

     

    Si j'étais convaincue de cette nécessité je te dirais cela me sert à moi.

    Comme je n'en suis pas convaincue, je te réponds à l'autre.

     

    Encore plus simple, répond comme un enfant.

     

    A marcher...

     

    A marcher oui, mais sans se perdre, n'est-ce-pas ?

    Donc, les repères servent à s'assurer qu'on ne va pas tomber dans un précipice au lieu de rentrer chez soi.

    Donc, les repères servent à ceux qui ne peuvent pas être sûrs de leur chemin. Ils ne connaissent pas leur chemin, ne savent pas par où il faut passer.

    Les repères cessent d'être utiles à deux catégories de gens, la première, ceux qui connaissent le chemin. La seconde, ceux pour qui n'importe quel chemin est bon.

     

    C'est de ça dont je voulais parler en d'autres mots, question de confiance, en l'intention ?

     

    Bon ben voilà, la question n'existe plus !

     

    Alors pas besoin de repère, puisque tous les chemins sont bons .

     

    Non, tu traduis mal ce que j'ai dit, tu ne peux dire cela que pour toi-même et jamais pour un tiers.

     


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  • Pour ce qui est de l'expérience, elle est encore limitée.

     

    L'expérience s'installe dès que le bruit descend au-dessous d'un certain seuil.

    Elle s'installe d'elle-même, rien besoin de faire.

    Oui, ne jamais rien faire de sa propre volonté, c'est du bruit.

     


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  • L'expérience

    L'expérience est à portée de main, car le monde tout à la fois corpusculaire et ondulaire traite avec nous comme nous traitons avec lui chaque seconde, il est là, nous baignons dedans comme il baigne au-dedans de nous.

    Suffit d'ouvrir les yeux et de les poser dans un « ailleurs » débarrassé du « moi » pour recevoir l’invitation au spectacle.

    Littéralement l'observateur est celui qui observe, mais les choses sont plus compliquées, parce que nous avons désappris à pratiquer l'observation séparément de l'interprétation.

    Cette action représente aujourd'hui une véritable grande opération de yoga.

    Il n'y a rien à décider une fois qu'on a changé, une fois que nos habitudes nous ont quittés.

    Les églises sont faites pour accueillir un Dieu qui n'a trouvé aucune place dans le cœur de l'homme.

     


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  • Chaque jour on s'éveille.

    Il n'y a pas mille sortes d'expériences.

    Il n'y en a qu'une pour tous quel que soit le titre qu'on veut lui donner.

    Un être humain peut devenir plus intelligent ou plus bête.

    Mais en général quand il devient plus bête il ne s'en aperçoit pas très bien, parce que c'est justement le sens du mot bêtise d'apercevoir moins de chose.

    Quand l'être humain devient plus intelligent cela signifie qu'il comprend mieux ce qui se passe en lui comme en tout.

    Il ne peut donc que se sentir plus joyeux de cet avantage.

    Un point c'est tout ! Le reste est du roman.

     


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