•  Un aspect du monde correspond à un aspect de notre cerveau, où les choses sont définissables.

     L’autre aspect du monde correspond à notre cerveau paradoxal, où il est impossible de définir le réel, un objet est blanc et noir en même temps, ainsi que bleu et vert, et jaune etc.

     


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  •  L’espace ne passe pas par les sens qui sont les outils de la raison.
    Il ne passe que dans l’infiniment petit de nos cellules.

     


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  •  L’esprit se trompe d’action tout « simplement », il sépare là où il doit faire fusionner, c’est une anomalie.
    Mais à notre échelle nous ne pouvons pas considérer que cette anomalie soit le signe d’une dérive quelconque.
    Elle doit nécessairement être incluse dans le chemin d’évolution.

     


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  • Comprendre, c’est entasser dans la cave. Faire le ménage c’est faire le vide, jeter dehors ce que nous voyons inutile.

    Nous garderons ce à quoi nous sommes le plus attachés, ou ce qui nous est essentiel pour la survie, mais bien entendu ce sont des illusions, seul l’instant présent est essentiel.

     


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  • Travailler à l’école était chose difficile, non seulement parce qu’il ne comprenait pas à quoi cela pouvait bien servir, mais parce que, par la fenêtre, sa « mère » continuait de lui parler. Un nuage, un mouvement d’air, les branches des arbres qui murmuraient à ses oreilles, des oiseaux qui se posaient tout près du carreau, l’invitaient par leurs jeux, à venir les rejoindre. La nature s’insinuait toujours, aucune porte, aucun verrou ne pouvait lui barrer le passage. Elle venait le chercher, veillait à ce que jamais, il ne laisse s’endormir en lui le « chant » maternel. Toute la journée, il attendait l’heure où il sortirait de ces murs. Pour lui, les murs étaient toujours élevés autour de zones mortes. L’homme s’isolait, se défendait, interdisait la vérité de l’air d’envahir ses espaces. Tout espace clôt était fatalement corrompu, irrespirable. Il ne sentait pas la vie courir dans les ruelles, monter les escaliers. Il posait sa joue, sa bouche, son nez ou ses mains à la façon des amérindiens qui écoutaient le sol pour connaître la présence des troupeaux de bisons, il les posait contre les murs, les meubles, sur tous les objets faits par la main de l’homme, dans une volonté de toucher le « dedans », pénétrer la matière, et plus loin encore, l’intention qui l’habitait. Et jamais il ne rencontra la vie telle qu’il la voyait lors de ses incursions en milieu sauvage. Il avait la maturité maintenant pour s’éclipser, pour sauter par-dessus les barrières, les clôtures et de franchir les distances que bien peu d’enfants de son âge osent traverser. Il se retrouvait dans les bois, immergé dans la vie des plantes et des animaux. Là, les odeurs de la terre et des mousses, les troncs des arbres contre lesquels il se reposait et méditait. Les animaux qu’il observait durant des heures sans connaître de lassitude. Là tout était vivant, et il avait neuf ans.

     


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