• Le passage

    Tant que le « moi » court derrière des compréhensions il y a « gamberge » et ça court. Ainsi, quand il (le moi) se trouve face à quelque chose d’inconnu, il gamberge à nouveau sur la rencontre qu’il vient de faire.

    Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien, ou qu’il n’a rien vu, cela veut dire que quel que soit ce qu’il voit, il y aura gamberge. Comprendre ce qui se passe là, est fondamental.

    Je n’entretiens pas d’explications parce que j’ai renoncé à elles, et pas seulement à elles. Tout ce que mon esprit veut définir, recenser ou connaître, nommer, attacher, tout cela est normal, je ne me braque pas par rapport à cela. Il n’y a pas d’autre chemin je le sais bien : au milieu des tentatives de mon esprit, il y a le phénomène. De cela on ne peut rien dire, cependant, c’est en criblant le reste, tout ce qui illusoirement, doit être connu, qu’on finit par devenir un spectateur silencieux.

    C’est toujours la même question, entre ce que l’on voit, ce que l’on comprend, ce que l’on définit… Il y a une chose importante pour moi, un processus récurrent, c’est de ne pas laisser la question nous bloquer le passage vers celle qui ne se dit pas, raison pour laquelle, je glisse entre ses mains en disant toujours la même chose. Ce n’est pas faire le vide que de dire cela, ni vouloir éluder, ni fermer des portes, c’est faire en sorte que le regard soit dans la bonne direction, celle du spectateur qui vit.

     


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :