• Du mental (34)

    Je reviens sur tes mots... ceux-là :

    Je pose quatre pommes sur la table.

    Je te demande de faire une recette de pâtisserie qui ne peut se faire autrement qu'avec quatre pommes.

    Tu me dis oui ! Je m'y mets !

    Je reviens deux heures plus tard, je vois qu'il y a une pomme sur la table.

    Je te pose la question : « Pourquoi reste-t-il une pomme ? »

    L'observation est voir qu'il fallait les quatre pommes pour faire ce gâteau. Mais l'esprit qui se croit malin se dit : « Je vais inventer une nouvelle recette et ferais l'économie d'une pomme ».

    Ce que tu dis là aussi, c'est que quelque chose en nous, sait qu'il faut les quatre pommes et que nous n'écoutons pas.

    Oui.

     

    Ainsi dans la fonction de réfléchir, il y a quelque chose que nous savons nécessaire mais que nous ne faisons pas, regarder attentivement comme tu le disais l'autre jour, avant de...

     

    Oui.

     

    Ainsi nous réagissons en fonction du conditionnement mais nous ne pensons pas.

    Oui, tout cela est juste.

    Ce yoga... dans tes derniers mots, il parle de ça ?

     

    Aussi, oui.

     

    Là, tout est lié, et prend naissance dans le silence, tout est utile, mais dans une nouvelle compréhension.

    Laisser grandir l'espace n'est pas une question de temps.

     

    Attention, ce sont des images. S'en servir oui, mais sans oublier que la grenouille une fois écartelée et disséquée, ne nous montrera plus ce qu'est la vie.

     

    L'espace est une image, oui.



    Tous les mots sont des images. Tant que nous usons de la pensée pour comprendre tout est image.

     

    - Mais la pensée ne sert pas à comprendre.

     

    Absolument, car il n'y a rien à comprendre.

    L'acte de « vouloir comprendre » est un jeu de l'esprit dans lequel il s'empêtre. Ainsi, il te détourne de la perception et quand tu perçois, il sonne n'alerte en tentant de « te », donc de « se » persuader que tu as besoin de lui pour connaître ta perception et pas seulement pour la connaître, mais pour la faire « tienne ».

     

    J'entends ce que tu dis, cela veut-il dire que la pensée ne doit absolument pas pénétrer de champ ?

     

    Oui, la pensée en tant qu'acteur, en tant que sujet, en tant que somme, en tant qu'étiqueteuse, en tant que patron.

     

    Le penseur quoi.

     

    Voilà ! Mais le penseur n'est que deux pour cent de l'activité mentale, la pensée neutre, c'est le reste.

     


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