• Alors, Jean dans le désert, et Jésus, ils parlaient aussi d'une personnalité, d'un niveau très éthéré, mais bien encore de la personnalité.

    Et Jésus se disait le fils du père que cela a entraîné plein de confusions... « Le père » ne peut pas prendre la parole.

    Toujours il y a interprétation d'un cerveau humain, avec ses compétences individuelles et limitées.

    Est-ce bien ce que tu disais ?

     

    Tu m'as bien compris.

    Que notre « personnalité » soit utilisée pour parler à autrui, cela n'est pas un « mal ».

    Mais encore une nécessité.

    Que notre personnalité soit transparente.

    Afin qu'elle laisse passer la lumière divine.

     


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  • Je voulais parler de ces deux forces que l'autre fois j'ai appelées : deux énergies.

     

     – Oui.

     

    Dans les circonstances présentes, je les ai senties se manifester autrement, d'un autre point de vue.

    Douceur, patience, c'est l'effet de l'une.

     L'autre j'ai du mal à la qualifier, au fond je crois que je refuse de la connaître. Ces deux « visages » entre autre je les sens en toi.

    Patience et irritabilité.

     

    Oui, mais ça se décline de bien d'autres façons.

     

    Je pense qu'il s'agit de deux forces et qu'elles ne dépendent pas du mode de fonctionnement, elles sont de la conscience mais aussi de l'inconscient.

    Il se trouve que si l'une d'elle est admise, acceptée, attendue, l'autre est cataloguée comme étant un dysfonctionnement.

    Cet interdit fonctionne en moi, je ne la laisse pas s'exprimer dans de bonnes conditions.

    Où je veux en venir ?

    Au fait qu'il est possible que la force qui a si mauvaise presse, soit défigurée.

     

    C'est que toujours une des deux forces paraît négative à notre esprit. D'ailleurs en physique, l'une est appelée positive et l'autre négative. C'est la tournure manichéenne de notre esprit qui ne sait pas faire autrement que de s'imaginer deux forces sans que l'une soit bonne et l'autre mauvaise. Mais il n'y en a pas de mauvaise, la mort autorise la vie.

     

    Oui, mais écoute. Qu'est- ce-qui se passe quand cette force se manifeste ?

    Aussitôt elle est refrénée, jugée par la personne même et par les autres qui ne veulent que des gentillesses.

     

    Oui.

     

    Et là je découvre que je ne connais pas cette force, que je ne sais pas faire avec et que ça complique rudement les choses parce qu'elle est là, puissante.

     

    Que tu ne « saches » pas, je comprends ?

    Mais que tu ne « connaisses pas », je ne comprends pas.

    Toutes les forces sont là depuis le premier jour.

     

    Avant le funambule et avant le fil tendu, avant la longue perche qui lui permet de faire l'équilibre, les deux forces sont là, immobiles, de chaque côté du fil.

    Elles l'attendent, elles attendent qu'il bouge car sans lui, elles ne sont rien.

    C'est par lui et son mouvement qu'elles vont se manifester.

    C'est par lui aussi qu'elles vont « s'affronter », mais leur affrontement ne recherche que le mariage.

    Donc, toute résistance et tout refus, toute crainte et toute émotion, toute méconnaissance et incompréhension viennent compliquer l'équilibre.

     

    J'ai compris ça cet après-midi, je tourne autour depuis un moment et tes mots viennent confirmer la chose.

    C'est donc en amont qu'il est possible de les laisser faire leur travail.

     

    Si le funambule veut atteindre la condition nécessaire à son équilibre, il sait qu'il doit se présenter devant le vide, avec un vide aussi grand en lui, alors tout les éléments se marient, le vide du dehors et le vide du dedans.

     

    Pourquoi parles-tu là avec le mot vide ?

     

    Le vide signifie vacant, disponible, sans encombre, hors mouise, sans entrave, libre.

     


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  • A quoi devrions-nous être attentifs pour enrichir nos perceptions et les déconnecter du joug du mental ?

     

    Bien qu'il faille souvent des années pour s'accorder sur un terme tel que « perception », je répondrais ainsi : l'esprit a besoin de croire davantage que de savoir, mais l'un comme l'autre servent la même cause, « la rassurance ».

     Si l'esprit se demande à lui-même (une de ses entités composantes), d'observer ce qui se passe dans le corps, au niveau des sensations par exemple, et d'en tirer quelques analyses, conclusions ou statistiques concernant la perception ou l'état de notre relation avec les « mondes », on peut et doit se méfier de tout résultat, n'est-ce-pas ?

    Tout ce que l'esprit aura déterminé comme « phénomène existant », tout ce qu'il voudra bien valider le sera dans une grande subjectivité, il est seul à produire ce travail, et ne peut agir qu'en tant que sujet.

     

    Ainsi donc multiple ou unique, il s'agit du mental, c'est le mental qui va décider du changement .

     Est-ce là la réponse à la question de ce matin ?

     

     – Oui, c'est bien le mental qui va décider du changement car nous parlons d'une situation qui est mentale et rien d'autre. C'est bien parce que le mental est le problème qu'il est aussi la solution.

    Le changement de l'être s'organisera dans son échange avec le monde, le corps aussi changera, mais rien ne bougera avant que le mental n'ait accepté et décidé, il est bien le gardien du temple.

    « Voir » est une action rendue possible par l'accord du mental, c'est ce que je connais. On peut donc dire que « voir » est encore une action mentale. Même si cette action est selon ses propres règles une « non-action », c'est lui qui peut observer sans juger, sans raisonner, sans comparer.

    Comme c'est une attitude qui lui semble étrange, il se refuse à pratiquer ainsi. Lorsqu'il aura appris à identifier cette attitude pour ce qu'elle est, lorsqu'il aura accepté qu'elle découle bien de lui seul, qu'il en est le producteur, l'instigateur.

    Et surtout lorsqu'il aura saisi que le fait d'entrer en cette attitude ne le met pas en danger, mais au contraire lui apporte davantage de « connaissances », alors les champs inexplorés de notre beau mental fabriqué à l'image du mental de l'univers s'ouvriront et le monde s'élargira sans doute.

     


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  • Oui, mais qui décide de la forme du changement, quel centre de décision ? …..

     

    Il apparaît que tu as du mal à saisir en ce domaine des « personnages » mentaux que la question concernant le « qui » n'a pas beaucoup de sens pour la raison que le mental n'est seulement dual, mais multiple à l'infini.

    Par conséquent, facile pour lui de créer des sujets fixes ou temporaires, d'endosser toutes sortes de casquettes, de décider un jour ou d'annuler par un autre la décision de l'un, de s'accuser et de faire son propre avocat.

    La personnalité est comme une pelote de laquelle tirer un bout de fil ne sortirait qu'un mètre, et il faudrait recommencer à l'infini avant d'en voir le bout.

     Non, il n'y a pas qu'un seul observateur et un seul objet, l'illusion est subtile, mais un tas de « chacun » que l'on croit regroupés.

     Là est je pense un des résultats magnifique du travail, c'est qu'il ramène à une simplicité de la « personna » par disparition progressive de tous ces personnages que notre esprit a appris à mettre en scène depuis notre toute petite enfance.

    Ainsi, on peut recenser dans la liste de tous ces personnages qui nous composent, même des héros de séries télévisées, ou de romans de jeunesse, voire aussi des individus que l'on admire et que l'on a plus ou moins intégrés à notre personnalité.

     


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  • Peux-tu concevoir qu-il n'y ait rien à quoi adhérer tout est utile dans l'instant.

    Adhérer c'est croire que l'on va garder au frais des vérités d'hier.

    Le monde est neuf à chaque seconde.

    La désespérance, ce sont des pensées qui coincent, qui n'aboutissent pas.

    Les pensées fonctionnent selon un plan logique qui a un point de départ et une arrivée quand ça n'arrive pas ça revient et ça sature.

     


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