• Aucune question n'a réellement d'existence puisque celui qui se pose les questions est celui qui ne peut, parce qu'il ne veut recevoir de son alter ego, les réponses qui sont là, qui ont toujours été là.

    Dans l’inconscient, avant de venir au monde toutes les réponses sont là.

    Nous n'avons pas mission de découvrir le monde car le monde est totalement en nous. Nous avons pour mission d'accomplir l'unité. Ce qu'un certain Jésus (peut-être) appelait La Trinité en un.

     

    Accomplir l'unité et non découvrir le monde ?

     

    Oui, c'est pourquoi je te disais il y a quelque temps que l'habitude de se poser des questions est la manifestation d'une conduite piégieuse prétendant chercher une connaissance, mais en vérité à lui tourner le dos par peur de se trouver face à elle.

     


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  • Il y a peu nous avons parlé de la mémoire. Je découvre et me souviens d'autres expériences d'une mémoire sans émotion, des images.

     

    Oui.

     

    Habituellement la mémoire ne fonctionne qu'avec des affects.

     

    Oui.

     

    Ces images, sans émotion, d'où viennent-elles ? Dans l'article que j'avais lu, ce biologiste disait qu'il reste une trace... de tout... que tout est là...

     

    Oui, je te l'ai dit autrefois... La matière qui constitue notre corps, celle qui transite chaque jour, puisque le corps se refait chaque jour, chaque particule de cette matière est connectée avec les autres et tout l'univers. C'est l'intelligence du cosmos, la matière est toute intelligence et c'est cette intelligence qui remplit l'univers à l'en faire déborder chaque instant.

     


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  • Le témoin est une position particulière de l'esprit qui est dégagée du discours dual de la personnalité.

    Comme le nom l'indique, un témoin est celui qui peut raconter ce qu'il a vu parce qu'il est détaché, il ne se fait aucun jugement, il n'a même pas le réflexe de juger, d'analyser.

    Il n'a pas d'émotion, et ce qui se passe ne le concerne pas au-delà du fait qu'il le note. Un peu comme un greffier de tribunal qui prend tout en note sans s'arrêter un centième de seconde pour réfléchir à ce qui se dit.

     

    Ah ça je connais dans certaines circonstances, il est là.

     

    Oui.

     

    Plus évident que l'inconscient, le témoin.

     

    Oui.

     


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  • Se laisser habiter, cela parle de ça... par le silence, par ce qui nous échappe en raison.

    Laisser ces vibration chanter en soi, sans chercher à en dire quoi que ce soi, ce sont elles qui agissent.

    Oui. Ce n'est pas une question de mémoire. Je suis aussi amnésique, c'est naturel ça, sauf que chez les gens c'est très prononcé.

     

    Oui, c'est curieux, parce qu'en même temps nous sommes attachés à tant de souvenirs, en forme de regrets.

    Alors peut-être que la place que prend cet encombrement...

     

    C'est toujours la même chose, on se rattache aux souvenirs parce qu'on a peur de s'en aller. Mais ce sont des souvenirs arrangés.

    Dans les meilleures mémoires, il y a encore beaucoup d'amnésie.

     

    Oui, mais écoute, cela occupe une grande place, ces souvenirs en forme de regrets, peut-être la place nécessaire à une « juste » mémoire, non ?

     

    Tu ne vas pas quand même élever la mémoire sur une estrade !

    Mémoriser c'est quoi ?

    C'est figer ! Et figer, c'est tuer. Rien ne peut être figé.

    Alors je laisse courir, car attraper des papillons c'est tuer mille chenilles et rendre stérile un million de fleurs.

     

    Tu as raison, ce n'est pas une question de mémoire, c'est la question d'avoir l'esprit libre et vivant.

     

    Oui, pour regarder ce qui se présente là devant nous qui ne se représentera pas deux fois.

     

    Oui, et ce que je fais, c'est de me dire : « Chouette, je tiens enfin quelque chose qui prend sens ». Mais cela n'est vrai que dans l'instant.

    Et lorsque l'esprit retient, c'est toujours pour une raison egotique, se rassurer, désir de maîtrise, etc.

     


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  • Cela t'arrive-t-il de te confronter ainsi à la répétition des choses, loin de la réalité qui est que tout est toujours nouveau ?

     

    Bien que les jours se suivent, ils ne se ressemblent que par mon activité ouvrière, le reste est tellement différent, toujours plein de nouvelles découvertes, de nouvelles compréhensions, de changements qui me rendent toujours étranger à ce que j'étais la veille.

    Oui nos différences sont superficielles, peut-être même n'existent-elles par réellement et qu'elles ne sont que l'illusion produite par la dimension paradoxale qui est dans le cœur de toute chose.

    Lorsque tu entendras autrement la musique qui se joue dans le concerto du « mental », tu me déclareras que tout est aplani.

    « Voir » est une action du mental, et c'est une des plus belles puisqu'elle nous permet d'appréhender la vie sans les limites de la raison, la raison est toujours influencée et faussée. Mais raison et déraison sont production du mental.

    La connaissance fut offerte à l'homme, et celui-ci pensa qu'il l'avait dérobée, là est né son sentiment de culpabilité. La connaissance lui fut offerte par le moyen du « verbe ».

    Chaque organisation de la vie, chaque cellule et atome sont une production du mental, ce que nous appelons intelligence, raison, conscience, savoir, sont des productions du mental mais mensonge et incohérence, contradiction et aveuglement aussi.

    Là où nous ne voulons pas croire qu'il agit encore, là où l'intensité de la relation se manifeste, lorsqu'en lui des idées idiotes cessent de se prononcer, c'est encore du mental.

    Nous confondons trop facilement nos petites activités intellectuelles avec la vastitude du monde mental qui est en nous, en tout, et par quoi nous sommes reliés, à tant de niveaux différents que même le sens du terme « relation » s'efface.

    Ce mental contient toute vérité et sa contre-vérité, tout y est paradoxal, quand les caractéristiques de notre petit esprit se refusent catégoriquement à négocier avec les paradoxes, à les intégrer.

    Agir sans agir, voilà une situation à laquelle s'oppose notre esprit, et pourtant, pourtant, voilà bien une exigence de ce « mental supérieur », le mot de passe suprême et attendu.

     


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