• Espoir ?

    Il parait que "l'espoir fait vivre". Mais l'espoir n'enferme-t-il pas surtout l'individu dans l'insatisfaction d'un présent maudit ?

     

    A moins que ce ne soit la vie qui produise l'espoir.
    Dans le mental du vivant, une idée de lendemain, une idée de but, et le chemin commence dès le premier pas.

    L'instinct de survie se fonde sur un "programme" simple qui rassemble ce qui, pour nos esprits uniquement, prendrait la forme d'un concept lié au temps, le temps ici se rapproche de l'idée du chemin, d'un concept de projection vers un point que l'on se représente toujours quelque part au-devant de nous.

    Dans le mental de la cellule, un "programme", une exigence, une règle première qui commande à toutes les autres, un commandement qui cherche le moyen de faire "exister", le moyen de perdurer, la continuité. Lorsque ce programme est altéré, la cellule, l'organe s'effondre sur lui même, c'est la dépression de l'infiniment petit.

    Selon mille illusions, il semble que cela se décide en notre esprit, en notre volonté, mais les cartes se jouent des joueurs, la mise ne vient pas de notre poche et le gain ne finit pas non-plus dans notre poche.
    Pour la vie, deux options : un lendemain ou pas de lendemain.
    Si lendemain est "désiré" (et le désir vient de plus loin que le sujet pensant), alors guerre pour conquérir et défendre, guerre pour posséder et prospérer, après la guerre vient la paix qui est temps de repos avant la prochaine bataille.

     


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