• De la perception (4)

    La « réalité des choses » n'a pas d'existence propre, elle est celle que nous faisons par notre regard.

     

    Explique, s'il te plaît.

     

    Que peut bien signifier ce mot "réalité" ?

    Serait-ce le terme qui convient pour affirmer qu'une chose a une forme absolue ? Une forme unique perceptible par tous les yeux, tous les esprits ?
    Je vois là comme une prison, une camisole autour des "choses", un empêchement à la liberté.

    Tout ce que je vois est forme empruntée, forme variée, en fonction de tant de choses. La lumière variable suffit à modifier l'aspect appréhensible, mes sens et mon esprit sont toujours conditionnés.

    Et s'ils ne l'étaient pas, que pourrais-je voir ?

    Au-delà de toutes les formes, tous les manteaux qui les recouvrent, les "objets" ne sont qu'énergie. Et la seule chose que mes sens ou mon esprit peuvent comprendre de l'énergie est lumière. 

    Voila, nous sommes déconditionnés, à l'abri de tous les conditionnements et nous ne voyons plus que lumière, que devient alors la "réalité" ?

    Devons nous répondre par cette formule : tout est lumière !!

    Mais quelle lumière ? Celle qui se produit de l'énergie ? Et cette énergie, qu'est-elle ?


    Au point d'origine de toute chose est "l'amour" qui est énergie, et la réalité de l'amour est imperceptible au-dehors de nous.

    Les formes ne sont là que pour nous donner "le change", à nous êtres vivants qui ne connaissons pas cette source, pas plus que nous ne connaissons l'énergie. Nous la devinons, la pressentons, la désirons, mais elle demeure une chose in-signifiable.

     

    Aussi pourquoi me dis-tu : « Mais je crois moi que tu es bien plus belle encore que je ne te vois, comme ton regard envers toi est sans doute plus critique que le mien, c'est naturel qu'il en soit ainsi ! »

     

    Toute chose est bien plus encore que ce que j'en vois, n'est-ce-pas! C'est simple, nous ne pouvons pas tout voir, seul ce qui nous saute aux yeux nous semble réel, au-delà, les êtres sont bien plus beaux qu'on ne l'imagine ou le comprend, plus beaux dans le sens plus vaste, car les êtres sont partie du « divin ».

    Ce qu'il y a de plus beau en toi est partie du « divin » et je ne peux y accéder que le temps de microsecondes, lorsque le « divin » en toi parle au « divin » en moi.

    Nous pensons Michelle, et nos pensées sont comme un voile, derrière ce voile tu es, je dois me satisfaire de ce que j'entrevois parfois.

    Peu importe mon jugement, peu importe ce que je crois, jugement et croyance existent pour me permettre de ne pas aller plus loin, ils sont nos excuses pour nos manques.

     


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