• Quel âge avait-il ? Douze ans ? Peut-être moins. Ce n’était pas la première fois que cette sensation tremblait en lui. Il ne se souvenait pas de la première fois. « Cela » remontait sans doute à tant d’années qu’il ne pouvait se souvenir. Peut-être que « cela » avait toujours été là. Quelques images embrumées parfois se présentaient à son esprit. Comme la chanson d’un vieux seau en fer, dont il ne restait plus que l’anse rouillée, qu’un nœud de corde retenait dans son étreinte, au dessus de la bouche édentée d’un vieux puits de pierre, qui n’abreuvait plus qu’un cimetière de souvenirs. Comme cette lumière étourdissante, qui l’obligeait à regarder le sol, non pas pour y chercher un quelconque objet, mais parce qu’il ne pouvait faire autre chose que de s’incliner. Ses yeux ne savaient la défier, il l’aimait cette blancheur, mais ne pouvait la supporter longtemps, alors il passait sa petite enfance ses yeux pointés vers cette terre jaune et sèche. Les grandes personnes qui le voyaient pensaient sans doute « mais qu’est-ce qu’il a cet enfant ? Est-il malade ? Pourquoi ne nous regarde t-il pas ? » Et il ne comprenait pas que cette chaleur étouffante de clarté ne semblait que le gêner lui.

     


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  • On a tous quelque chose de plus ou de moins qu'un autre.
    Les autres se plaignent qu'on les traite comme les autres.
    Cela fait de vous quelqu'un d'unique non ?

     


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  • Un couple qui ne s'éclate pas au lit est un couple mort.

     

    Disons que statistiquement cette observation semble correct.

    Découpler l'amour du sexe ? Je vous répondrai que cette condition est requise pour pouvoir découvrir d'autres pans de l'amour, ces nouveaux visages de l'amour risquent de faire grimacer celui qui est admis comme le seul vrai, du-moins si l'on accepte que l'amour a un visage connu de tous, et il se peut que cette découverte n'enchante qu'une toute petite minorité de gens.

     


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  •  Je veux dire que l’intensité donne parfois l’impression d’une urgence.


    Oui, il ne faut pas les confondre.
    En serrant de toutes tes forces une montre dans ta main, les aiguilles ne tournent pas plus vite pour autant.
    Elles ne tournent pas plus vite, mais vivre dans l’intensité c’est un sacré défi.
    C’est le seul que la nature nous offre.
    Les autres défis, l’homme les invente pour se détourner de celui-ci.

     


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  • Qui parle de l’action de la conscience sur l’hormone ? 

    Pour les scientifiques, ou pour les médecins qui ont inventé la camisole chimique, cela n’existe pas. Les gourous en parlent beaucoup, mais qui sait vraiment ce qu’ils sont capables de faire ? La motivation, la disponibilité, les capacités en termes de volonté et de pouvoir, afin de maîtriser ce processus hormonal, cela existe. Mais la remise en question de toute cette affaire relative aux hormones, c’est tellement abstrait que cela n’ouvre aucune porte. Ce moyen d’action par la pensée, par l’idée, ne change pas l’homme.

    Et comment l’homme pourrait-il démontrer qu’il a une chance de pouvoir changer ? Le cerveau, pour être capable de trouver un positionnement en dehors de la problématique du spermatozoïde (gagner la course), doit trouver un espace « entre » (dans tous les sens du terme, géographiquement, géométriquement, intellectuellement…) ni besoin de victoire, ni besoin d’échec. Je n’ai pas dit : « ni besoin de victoire ni conséquence d’échec », j’ai dit que sur un certain mode de fonctionnement, c’est le même sujet qui fabrique le besoin de victoire et le besoin d’échec, veux-tu rompre la chaîne ? Tu es perdu si tu te contentes de rompre l’un et pas l’autre. Comment veux-tu la rompre ? Par ta moralité ? Non ! Par la prise de contrôle de tes glandes.

     


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