• Si je ne pénètre pas le caillou dans sa valeur symbolique, je n’établis pas de relation objective entre mon esprit et lui, ou du-moins ma perception de cette relation est trop subjective à la lumière de ma réflexion.

    Avec le mot, il peut y avoir plusieurs valeurs symboliques, mais le problème n’est pas posé par cette diversité liée à l’élasticité des mots, le problème se pose quand je ne sais pas quelle valeur symbolique j’accorde à un mot, à un instant T. Je ne sais plus comment mon esprit s’accorde avec ce mot, et dans ce cas là, "quelqu’un" manipule mon esprit, aussi loin soit-il dans le temps. Ce "quelqu’un" est une sorte d’entité mentale, on ne peut pas dire qui il est, ça peut être ma mère, ma grand-mère, ou toutes les mères et grand-mères successives, comme ça peut être tous les oncles, les pères et les grands-pères, les vôtres aussi.... Vous comprenez ce que je veux dire ?

    Finalement, il n’y a que ça, des mères, des oncles, etc...

    La question du langage, ce n’est pas une obsession pour moi, mais j’ai besoin de le dire mille fois par jour. Je vis en vous, en moi, l’impossibilité de communiquer, l’impossibilité en vous, en moi, de comprendre, l’impossibilité en vous de penser. Je vis aussi en vous, la façon dont vous êtes manipulés.

     

    Suite...


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  • – Cette recherche de liberté par les mots qui donnent sens ou raison, a t-elle finalement tenu ses promesses ?

     

    J'ai bien peur que non, dés que les hommes se sont mis à parler le langage des mots, ils ont découvert l'usage du mensonge. Avant cela, le mensonge était chose impossible, mais avant cela, l'humain n'était pas encore... 

     

    Pourquoi donc était-ce chose impossible ?

     

    Et bien parce que c'est l’utilisation des mots qui a détourné l'attention des pré-humains. Celle-ci portait sur les signaux corporels, les micro-expressions, les gestuelles incontrôlables, réflexives et instinctives, qui reflètent sans retenue consciente l'ensemble des états d'âmes des sentiments ou sensations, bref, l'ensemble de ce qui se produit psychiquement à un niveau ou un autre dans notre cerveau. 

     

    Veux-tu dire que le langage verbal nous a désappris à déchiffrer ces signaux subtils qui nous maintenaient dans une relation sincère par la force naturelle des choses ?

     

     – C'est presque ce que je dirais si c'était le cas, notre attention est seulement détournée en premier lieu, mais une part de notre conscient n'est pas dupe et intercepte souvent l'essentiel des messages, qui de toutes façons seront récoltés par notre inconscient. Malgré que notre conscient ne soit pas dupe, malgré qu'il soit fort capable d'intercepter la plupart des messages et de les traduire correctement, il ne le fait pas ! Et c'est cela qui est fort intéressant... Il ne le fait pas parce qu'il est éduqué, conditionné serait un terme plus adapté, pour ne pas tenir compte des informations subliminales, un programme puisant veille à ce qu'il reste convaincu que seuls les messages sonores sont dignes de son intérêt, que seuls les mots possèdent le pouvoir de transmettre des vérités, parce qu'ils sont les derniers outils que notre intelligence supérieure a produits.  

     

    A suivre...


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  • Tentons une réponse probable parmi tant d'autres. Si l'humain a pu élaborer un système de communication complexe, bien entendu c'est grâce à un organe tel que le larynx, parce que cet organe permettait une haute performance dans la création des sons riches en couleurs. Mais c'est surtout parce que son cerveau le lui permettait.

     

    En quoi précisément ce cerveau innova en matière de communication orale ? 

     

    Et bien il imagina quelque chose de révolutionnaire, une fois qu'il eut imaginé "cette chose", elle s'installa pour régner, elle devint une évidence, et c'est en tant qu'évidence qu'elle prit les commandes de notre perception et de notre raison. Cette "chose" fut de considérer que les mots, ces ensembles composés de sons et de sens, contenaient un pouvoir sacré, une magie assez grande pour nous libérer des pièges des apparences, enfin nous allions appréhender, capturer, transporter, représenter la réalité. 

     

    Je ne comprends pas... en quoi le fait de se représenter par des termes les objets, les sentiments et toute la multitude de choses qui existaient autour de l'humain comporte une forme révolutionnaire ? 

     

    Il ne s'agit pas seulement de nommer, de donner forme, ou décrire, il s'agit surtout de signifier, donner sens. L'homme n'a pas ressenti le besoin de fabriquer un tel outil que le langage afin de communiquer, la capacité de communiquer était déjà là, elle n'avait aucun besoin des mots. Cette capacité est toujours là, intégrale. Il nous suffit de bien observer pour vérifier cette vérité que nous sommes en mesure de tout nous dire dans le silence, sans doute même plus justement que par le verbe. Cette fameuse aptitude est celle dont je parlais plus haut, celle que nous partageons avec les autres espèces et qui dispense les chats et chiens de connaître le problème des langues étrangères. Donner sens est un acte qui recherche l'affranchissement, qui promet l'indépendance. Cet acte est symbolisé dans le livre de la genèse par le fruit défendu, le fruit de la connaissance, ou un autre livre (évangile de Jean) qui commence par ces mots : "au commencement, était le verbe". 

      ... à suivre


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  • Les chiens de tous les pays du monde, et c'est encore vrai pour les chats et les chameaux, parlent une seule langue. Je veux dire bien entendu que les sons et signaux utilisés sont universels. Un chien chinois n'aura pas besoin d'apprendre une autre langue s'il venait à émigrer dans un autre pays. De plus, les chiens ( de toutes nationalités) n'auront pas de mal à déchiffrer les signaux des chats comme ceux des chevaux et vice versa. Sans doute en fut-il de même pour l'humain il y a très très longtemps, et nous pouvons faire l'expérience de notre aptitude naturelle à interpréter les sons et autres signaux d'origine animale, quelque soit l'espèce. 

    Et puis vint la division des langues symbolisée par Babel, division rendue possible par les séparations géographiques qui s'installèrent entre les nombreux groupes ethniques..

    Division culturelle, religieuse, morale, etc etc... Ces séparations furent nécessaires, sans doute eurent-elles de nombreuses causes, expansion démographique, besoin d'extension territoriale, besoin de migration pour cause climatique ou autre, appauvrissement des ressources nourricières sur un sol donné, etc etc... Mais une question demeure sous la forme d'une énigme. Pourquoi les animaux, qui ont eux aussi du se séparer et prendre des routes évolutives variées, laisser de grands espaces entre groupes de même espèce, et puis finir par ne plus se retrouver, séparés par des mers, ont-ils conservé la possibilité de communiquer sans aucune barrière linguistique ?

    Je sais bien que cette façon d'exprimer la question va faire grincer de nombreuses mâchoires de spécialistes, le terme "langue" n'est pas admis pour la plupart de nos scientifiques, qui, bien qu'ils acceptent qu'il y ait communication orale ou olfactive, ou encore par mouvements entre les animaux, consentent difficilement à leur accorder une reconnaissance "langagistique".  

      ... à suivre


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  • L'homme : - Pour comprendre, nous les humains, il nous faut des outils, et les outils ce sont les mots. D’ailleurs devant la fleur, l’homme commence par… donner un nom et ce nom est une description. Par exemple le mot "pétale" entraîne une succession de questionnements : qu’est-ce qu’un pétale, à quoi sert un pétale, à quoi se reconnaît un pétale, quel est sa couleur, son goût, sa texture ? Il en sera fait de même avec toutes les parties de la plante que l’homme peut différencier. On voit donc que le mécanisme de la compréhension passe par la nomination, la désignation, l’inventaire, la définition. Nous sommes là, devant l’utilité des mots, ils répondent au besoin de comprendre. 

     

    Le cheval : - Ainsi l’homme a du enrichir sans cesse son vocabulaire ? 

     

    L'homme : - On peut observer aussi, que plus il y a eu de mots, plus la construction de la pensée, de l’analyse, de la comparaison, de la description se sont complexifiées. 

     

    Le cheval : - Donc, en premier point chez vous, le langage répond à un besoin de compréhension et non à un besoin de communication avec l’autre. La compréhension n’est qu’une autre forme de communication en soi. Puis il s’est fait un glissement, et un malentendu, l’homme a pensé le "mot" pour communiquer avec l’autre. 

    Je mets sur un même plan, le travail de la pensée et de communication en soi, parce que j’insinue que la structure de votre cerveau évolué est schizophrénique. Le propre du cerveau de l’homme, et ce qui le distingue de celui de l’animal, c’est sa propension démesurée à la schizophrénie.

    C’est un point important, parce que je mets sur la même table d’observation, la schizophrénie ou la dualité en tant que principe de multiplication quasi à l’infini, (le principe multiplicateur cérébral) et l’évolution du cerveau de l’homme qui a donné des mesures énormes au besoin de comprendre.

    L’homme c’est l’animal, qui par sa pensée, installe des miroirs dans sa boîte crânienne qui ne le laisseront pas tranquille puisqu’il n’est plus "Un" mais "multiple", donc divisé et souvent séparé.

     


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