• Entendre le vivant au creux des mots

    Entendre l'accomplissement et non la promesse

    Entendre le libre, jamais atteint

    Et qui pourtant s'offre là...

     

    Maintenant refermer la fenêtre

    Et sentir en soi, la fraîcheur de l'eau

    Entendre le rire de l'enfant

    Voir le sourire de l'ami

    Non pas l'image plate du souvenir

    Autre chose qui vibre de mille éclats ?

     


    votre commentaire
  • Je te parlais de profondeur d'observation de ces phénomènes qui se produisent en nous, particulièrement quand nous nous sentons agités par une plus grande intensité de vie.

    Mais une observation intérieure d'un simple mouvement de la respiration peut nous faire « voir » plus nettement la vérité de l'expérience, la respiration est bien davantage que les idées que l'on a sur elle, c'est vrai pour chaque geste physique et chaque mouvement de pensée, d'émotion, de sensation.

    L'esprit sait adopter d'autres attitudes que celles qui appartiennent à la raison, il sait observer en silence et lorsqu'il fait cela, son regard entre dans les profondeurs de la matière, suivant ainsi des chemins que la pensée ordinaire ne peut qu'ignorer. C'est comme remonter une rivière vers sa source et découvrir ainsi, du bord de son radeau, des forêts inexplorées, des territoires inconnus et vierges de notre être.


    votre commentaire
  • Oui, je ne peux rien dire d'autre.

    Mais vois-tu, ça donne l'impression de tomber sans savoir si quelque chose amortira la chute, mourir quoi. Au fond, c'est vraiment mourir.

     

    (Sourire)... non, c'est une façon très noire de voir une naissance.

    Même si c'est vrai que naître signifie prendre un ticket pour le cimentière.

     

    Tu vois la mort physique, elle vient, tu ne peux ni en décider, ni la refuser.

     

    Mais Michelle, on commence à mourir physiquement à quel moment selon toi ?

     

    Je te parle de ce moment définitif, sans retour...

     

    Oui, je sais bien mais le mort n'est pas que cela.

    Ce que tu appelles la mort est le dernier moment d'une mort lente et cette mort lente peut aussi s'appeler la vie, c'est la même chose, la vie est sans retour également.

    Mais au regard élargi, la mort et la vie se montrent semblables, il n'y a pas de séparation.

    Ce qui fait qu'il est impossible de parler de l'une sans la « confondre » avec l'autre.

     


    votre commentaire
  • Tu as dit …

     

    J'ai dit que les églises étaient faites pour accueillir un dieu qui n'a pas trouvé de place dans le cœur de l'homme.

    Ce qui signifie aussi, qu'en construisant ses églises, l'homme fait l'aveu depuis 2000 ans qu'il n'était point question qu'il prête son cœur à dieu, que celui-ci pouvait bien coucher dehors.

     


    votre commentaire
  • Je ne sais rien

    S'il y a besoin de savoir pour vivre son monde

    Alors il doit y avoir de savoir pour respirer

    C'est ce que je te serine depuis des mois

    Tant que tu chercheras un savoir, tu ne vivras pas.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires