• Ils ont vu, qu'il fallait rompre et non pas s'accorder

    Ils ont vu, que le mystère resterait entier

    Ils ont vu, dieu et diable, s'effacer des cieux obscurs

    Ils ont vu, que seuls il leur faudrait marcher, sans jamais se retourner

    Ils ont vu, un monde finir avec eux...

     

    Les plus vaillants marchaient devant, leurs rires tonitruants

    Derrière, les visages emprunts de trop de sérieux,

    En leur oreille encore la rumeur

    Aucun pour s'attarder, se pencher, retenir

    Le temps n'était plus aux regrets

    Ensemble, ils avançaient.

     

    Ils passaient et personne ne les voyait

    Les temps n'étaient plus aux révélations.

     


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  • Alors oui, il semble bien que la « non-violence », qui n'est pas le contraire de la violence, soit un acte créateur, révolutionnaire.

    Krishnamurti, parle de l'amour qui sauve, de l'amour qui est communion totale, une flamme sans résidu.

    Il s'est adressé au plus grand nombre disant que sa personne n'a pas d'importance, répétant tout au long de sa vie que c'est ce que nous engageons nous-même qui l'est ! Il dit, pas de maître, pas d'église. Il dit, la liberté précède, et cette liberté est solitude.

    Crois-tu que nous puissions faire cela à deux ?

     

    C'est certain, cela fait deux mille ans qu'on en parle, mais on en a parlé sans comprendre.

    Aujourd'hui on en parle presque plus, quelques personnes comme toi ou Krishnamurti, mais on comprend aujourd'hui.

    Que comprend-on ? Que ce n'est pas, ça n'a jamais été une question de bon goût, c'est une question de vie ou de mort, aujourd'hui on sait que le temps est la seule valeur essentielle.

    Bien sûr que je ne remets pas en cause l'harmonie de la nature, je crois que la question n'existe que pour l'homme, mais je me demande c qui se passerait pour l'ensemble du « vivant » si l'homme se retournait, car c'est cela une révolution.

    Oui Michelle, je le crois, nous pouvons le faire à deux, à trois, etc., c'est pour moi ce que nous faisons depuis le début. Je n'avais pas compris le sens de ta question sur l'allié, parce qu'il était évident pour moi qui si je communiquais avec toi, c'est que je suis ton allié, parce que ce que nous faisons nous dépasse Michelle.

    Chaque jour je te découvre l'esprit plus claire, cette clarté était déjà là, je le sais, et je pense que si tu me la montres plus, c'est que tu as laissé grandir ta confiance en moi, je te remercie de cela Michelle.

    Nous le faisons, chacun de nos mots vers l'autre est un effort de révolution.

     


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  • Je me lève le matin

    Je suis étranger pour moi-même

    Je ne peux saisir que peu de mon ombre.

    Alors ne cherche plus, tu te fourvoierais, et perdrais ton temps

    Prends ce que tu vois.

    Ne cherche pas plus

    Prends et donne

    Mais donne sans illusion.

    Je suis réel et en même temps moins que tu ne peux l'imaginer.

     


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  • Cette chose qui vient souvent le soir dans la paix, je sais maintenant qu'on ne la découvre jamais en sa totalité.

    Si cela se fait, c'est elle qui en décide.

    Alors, recevoir ce que nous pouvons en voir, en sentir : une détente du corps, un sourire furtif, la vacuité, te parler un peu... (Rires)

    Elle est résolument en dehors du champ de la raison, elle rompt avec l'identification. Ce n'est pas un renoncement, celui-ci nous fait juste remettre à demain, à une autre fois.

    En tes mots, tu en parles de tant de façons, j'ai relu avec attention ceux-ci :

     

    La conscience de notre mort nous maintient dans le souvenir de notre « rienté », de la primordialité de l'instant présent et de la modération en toute chose.

    Elle est pour moi la voie de la vie, ou la voie du « milieu ». C'est aussi la voix de l'humilité non pas en tant que parure de l'intellect mais de celle qui se nourrit de la conscience du lien avec toute chose.

     


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  • Et bien, ce temps-là, s'il vient est bien tard pour moi.

     

    Peu importe. Il viendra quand ce sera juste pour toi, il est au-dessus de te tête. Tous les temps sont là, au-dessus de nos têtes.

    Ce n'est pas nous qui décidons et pourtant c'est un peu nous aussi.

     

    Que veux-tu dire tous les temps sont là ?

     

    Que de gros efforts semblent nécessaires, comme pour accomplir de très longues distances, alors que tout objet est à portée de nous, peu importe l'image.

    Je te disais l'autre fois, que nous sommes assis dessus, ça a le même sens.

     

    Il n'y a pas besoin d'effort pour les longues distances, il suffit de se mettre en route chaque matin.

     

    Mais n'oublie pas que chaque matin on peut se voir arriver. Il suffit d'une seconde pour atteindre à toutes les lumières et pourtant peu y arrivent en une vie entière.

    Certains y arrivent l'instant du dernier soupir. C'est ainsi.

     


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