• Mais pourquoi ce mot « guerrier » ?

     

    Pourquoi Guerrier ? Parce que cette démarche nous vient d'un temps où seuls les guerriers et les moines cheminaient ainsi. Pour moi les statuts de moine et de guerrier sont proches, même attitude devant le danger, la solitude, l'introspection, la disponibilité à l'instant, etc.

    C'est un statut qui n 'évoque pas le conflit ou la violence avec qui que ce soit. Ce sont les guerriers de la paix. La violence elle, est naturelle chez chacun, ça ne correspond pas à un statut, toute personne est d'abord violente dans toutes ses réactions, un guerrier ou moine étudie cette violence afin de pouvoir l'annihiler en lui, l'effacer. Ce qui représente le plus grand défi, si cela s'avère possible...

    Je sais que cela est possible, et cela pose un dilemme en ce monde qui se créa violent, qui se créa au travers de chacune des violences, le monde ne « voulut » pas (en apparence du moins) qu'un être vivant surpassa, chassa la violence de lui, ce monde lui cria que la vie ne s'est pas permise ainsi, que cela va contre toutes les lois. Un homme, peut-être le premier, le prétendit (jésus) et les valeurs qu'il défendait sont contre-nature aux yeux de tous, y compris des Chrétiens bien sûr ! Ce qui est drôle dans tout cela, c'est qu'il est impossible d'être réellement Chrétien sans avoir dominé la violence en soi, je ne parle pas d'avoir dominé la peur hein, parce que ça c'est facile, n'importe quel fanatisme, obscurantisme ou déterminisme permet d'effacer la peur, la simple habitude du danger le permet, mais la violence, ah ça non !!! Rien de plus difficile. Voilà ce qu'est un guerrier.

     


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  • Juste un constat

    Le besoin de parler naît de la confusion, et ne fait que confusion.

    Au-delà du besoin, la parole.

    Le besoin de se taire est le refus de se confronter à la confusion.

    Au-delà du besoin, le silence.

     


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  • Tu as dit :

    « Une importance cruciale, peut-être que rien ne serait sans eux... ».

    Tu répondais à la question :

    « Faut-il accorder de l'importance aux mots? »

    Rien ne serait sans eux, que veux-tu dire ?

     

    C'est ironique, les humains le croient profondément. Suffit de voir tout ce qu'ils basent sur les mots.

     

    Mais personne n'aura entendu que tu faisais de l'ironie.

     

    Personne n'entend rien de toute façon... (Rires!!)

     

    Dis-moi, n'espères-tu pas malgré tout que quelqu'un entende ? Espérer, n'est pas le mot juste...

     

     (Sourire), ce n'est pas mon affaire en quelque sorte. Je traîne dans mes chaussures des graines qui finissent par tomber sur le sol. Je ne me retourne pas pour voir si elles ont germé.

     

    Tu vois ces mots ironiques, je les ai entendus autrement. Il me semble que lorsque les mots parlent de plusieurs niveaux ils sont le véhicule de quelque chose d'important.

    Et peut-être que sans eux, rien ne serait, en tant que graine à germer.

     

    Oui, ironique ne signifie pas creux ou stérile.

     

    Oui, mais je t'avais posé la question, « pourquoi ? ».

    As-tu trouvé cette question inutile, pour me faire cette réponse ?

     

    - Une question n'est jamais totalement inutile dame.

     

    Ce n'est pas moi qui te dirais le contraire... (Rires).

    Alors il fallait poser l'acte de ne pas s'arrêter aux mots.

    Aller au-delà, laisser se dire l'intuition...

     

    Une oreille fine entend la musique même au milieu du chaos.

    Des mains délicates devinent l'objet dans son emballage.

    Ainsi il faut marcher dans le monde sans se laisser détourner par les apparences et les pensées parasites.

     Voler comme la flèche vers sa cible.

     


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  • Ce pouvoir de décision, je le sens grandir, mais je ne me sens pas décider, cela se fait.

     

    Oui. Cela se fait, c'est vrai. Mais c'est ton esprit qui le dit et il ne peut pas savoir à quel point cela se fait ni par quel processus cela se fait.

    Ça ne veut pas dire que quelque chose en toi ne le décide pas. Tu comprendras cela plus clairement d'ici quelques temps.

     

    Oui. Alors tu vois j'ai répété, « le mot n'est pas la chose », aussi « Au-delà des mots », et vraiment je ne savais pas ce que cela veut dire.

     

    Oui.

     

    Mais pourtant cela était utile... que ces mots entrent en moi.

    Les mots préparent-ils ? Ou plus que cela ?

     

    Il y a des mots qui préparent et ceux qui érigent et posent le toit.

    Et puis il y a les mots qui te perdent en chemin, ceux qui parlent de savoir.

     


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  • Je te sens poussé par quelque chose d'une autre nature, d'une autre dimension, d'une autre profondeur.

    Comme si tes mots cherchaient à faire écho en moi, à autre chose. Comme si tes silences aussi, allaient dans ce sens.

     

    Tu sens bien, mais comme c'est difficile pour moi de parler de ce qui me pousse en avant.

    Peut-être suis-je mu par une force naturelle. Je ne sais pas où je vais, car je ne décide rien, je me laisse porter comme une plume par un vent mystérieux.

     


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