• La révolution est dans le vivant, elle est ossature de la vie. Mais la religiosité qui est une forme mentale de notre relation aux choses en est son contraire. Un « sentiment vital », oui je dirai un « sentir », qui donne l'aptitude au refus, c'est à dire la possibilité de changer avec les changements du monde ou de changer le monde avec ses propres changements. Dans ce cas, la révolution vécue par un seul individu est de force à toucher toute l'espèce, voire toutes les espèces.

     


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  • Au cœur de la vulnérabilité

     

    Cette force méconnue

    Ne pas passer à côté

    On ne ferait que passer

     

    Au cœur de l'intensité

    L’œil du cyclone

    Moment éclatant de vérité

     

    Rien ne saurait y résister

    La faiblesse a déjà cédé

    Ne pas retourner sur ses pas

    Avancer

    Sans savoir ce qui se montrera

    Et qu'importe

    Là devant l'horizon

    Confiant en ce mouvement qui nous fait

    Cela s'appelle la vie.

     


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  • Tu vis cela, par la relation que tu as avec le cheval, profondément en toi. Chaque geste, chaque mouvement, et tout ce qui ne se voit pas sont inscrits en toi.

     

    C'est pour moi, une représentation à plus petite échelle de toute la beauté de ce monde.

    La beauté qui se montre et celle qui se cache.

    Le cavalier n'est pourtant pas parfait. Il y a un grand nombre d'erreurs. Mais l'amour qui habite le cheval réduit en poussière ces erreurs, tout est pardonné. Et comme il y a une lecture profonde de ce qui lui est demandé, il le donne avec une générosité immense.

    L'amour dans toute sa splendeur.

     

    Le cheval vient-il vers l'homme par amour ?

     

    Il n'est pas idiot.

     Pour faire avec cet amour-là, il exige des conditions.

     

    Et ces conditions ?

     

    L'éveil bien entendu.

     

    L'éveil de l'homme ?

     

    Non, de la paire, et du monde par conséquent.

    Le cheval ne s'engage pas dans la relation bâtie sur l'addition un plus un est égale à deux.

    Mais si on lui propose une relation bâtie sur la multiplication une fois un, il s'investit.

     


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  • Mais pourquoi ce projet avec les chevaux Ron ?

     

    Approcher le cheval, le toucher, offre la vision d'une intelligence de la vie du plus haut niveau, d'une sensibilité implacable, d'une justesse insoupçonnable.

    Devant tant de richesse on devient humble.

    Devant tant de vérités silencieusement murmurées, on apprend à écouter.

    Devant tant d'attention, on découvre nos infirmités.

    Devant tant de générosité, on se sent mercantile et misérable.

    Devant tant de sagesse, on se sent l'envie de croître.

    Devant tant de grâce, on croit sentir la présence du « Divin ».

     


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  • Ce que l'on peut apprendre des chevaux, ce qu'ils peuvent nous donner à entendre en dehors du bruit de la langue fourchue ?

     

    Devant un cheval tout être est dans l'obligation de se regarder, placé dans une honnêteté forcée, mais aussi devant une note. Il est traité à sa juste mesure et la réponse qu'il va recevoir sera aussi cohérente que sa question.

    S'il manque de vigilance, il sera renvoyé à ses études, s'il est agité par des illusions, il les laissera glisser sous l'effet de la secousse. Le cheval est le meilleur moyen pour ces hommes handicapés de la vie et de la perception, de la rationalité et du bon sens de se reconnecter à ses sources.

    Apprendre les chemins de la communication subtile, apprendre à écouter.

    Apprendre à parler juste, avec cohérence, savoir écouter les sons qui viennent du plus profond, savoir les accorder.

     


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